mercredi 23 décembre 2015

Compte-rendu de la sortie ''Embouchure du Taravo''

Enfin...
le CR de notre dernière sortie dans et à proximité d'un site Natura 2000 à l'embouchure du Taravo. C'était le 13 septembre, encore une chaude journée, à la découverte de la flore (et de quelques représentants de la faune) des marais d'eaux douce (Tanchiccia et Canniccia) et salée (Pistigliolo). 

Pour aller plus loin, une étude complète de Guilhan Paradis est disponible ici


Le diaporama (désolée pour la qualité des photos, il est temps de changer d'appareil...) :


Un grand merci à notre infatigable guide Guilhan PARADIS, malgré la chaleur, pour cette belle riche et belle journée !

Et à l'année prochaine !

mardi 1 décembre 2015

Chaine humaine pour le climat

Corse Matin - lundi 30 novembre 2015
Merci aux membres d'U Cardu venus ce samedi 28 novembre 2015, parmi les 130 maillons, de 4 mois 1/2 à presque 80 ans, dont une trentaine sont venus de Balagne, de Bastia, de Ponte Leccia et bien sur de la région d'Ajaccio, pour former cette chaine humaine à Ajaccio lancée par le Collectif Climat Corse.
Nous voulions ainsi dire, avec des milliers d'autres manifestants en France et dans le monde, aux dirigeants qui seront réunis à Paris, dans le cadre de la COP 21, qu'il leur faut arriver à signer un accord contraignant pour tous les pays en vue de limiter l'élévation de la température à 2° maxi d'ici à la fin du siècle.
Car la biodiversité est menacée par les changements climatiques qui s'ajoutent à d'autres pressions (destruction d'habitat, pollution, fragmentation, ...). Les modifications des conditions climatiques obligeront les espèces à s'adapter, migrer voire disparaître face aux invasives, aux nouveaux parasites, à l'érosion des côtes... C'est pourquoi U Cardu a participé à l'organisation de cet événement.

jeudi 15 octobre 2015

Disparition de Jacques Gamisans

Le professeur Jacques GAMISANS nous a quittés le 28 Septembre 2015.

Amoureux de la flore corse, Jacques Gamisans fut professeur de biologie végétale à l'Université de Marseille et de Toulouse.

Éminent botaniste, il est membre et fut président du Comité scientifique « Flore corse » (Conservatoire botanique de Genève), ainsi que du Conseil scientifique du Conservatoire Botanique National de Corse.

Jacques Gamisans, Catalan né en Occitanie, se prit de passion pour la Corse dès 1962, à la suite d’un premier voyage dans l’île où il fut accueilli à Oletta. À la fin de ses études, recruté par l’université de Marseille, il entreprit, en 1966, une thèse consacrée à l’étude phytosociologique de la végétation des montagnes corses, ce qui lui permit d’explorer des secteurs auparavant jamais visités par des botanistes.

Il publia, de 1970 à 1985, dix contributions à l’étude de la flore corse où furent décrites des espèces nouvelles pour la science (Trisetum conradiae, Seseli djianeae, Adenostyles briquetii, Erigeron paolii...) et citées de nombreuses espèces nouvelles pour l’île. Un ouvrage assez complet, intitulé La végétation de la Corse, vit le jour en 1991, tandis qu’en 1996 parut La flore endémique de la Corse, avec de belles photos de Jean-François Marzocchi. À partir de 1986, ses travaux s’entrelacent avec ceux du Comité flore corse.


Outre les contributions annuelles à la connaissance de la flore de la Corse, ce Comité entreprit de continuer et de finir le Prodrome de la flore corse. Plusieurs familles ont été publiées (Campanulaceae, Plantaginaceae, Scrophulariaceae, Asteraceae, Dipsacaceae...), essentiellement par J. Gamisans et D. Jeanmonod. Ces deux auteurs ont aussi signé en 1993 un Catalogue des plantes vasculaires de la Corse et, en 2007, ils ont été les auteurs principaux du Flora Corsica, la toute nouvelle flore de Corse. Le paysage végétal de la Corse, publié en 2010 et Flore des maquis de Corse et des végétations associées, en 2014 sont ses dernières productions accessibles au grand public.

Jacques Gamisans fut l'auteur ou le co-auteur de quelque 179 publications scientifiques, dont un grand nombre consacré à la flore et à la végétation de la Corse.     

U Cardu s’associe à l’ensemble de la communauté naturaliste et scientifique pour lui rendre hommage. Son travail est une référence pour tous les naturalistes œuvrant dans l’île.
Selon sa volonté une cérémonie sera organisée en Corse en juillet 2016.

Vous trouverez l'hommage à Jacques Gamisans de Guilhan Paradis en cliquant ici : une présentation .ppt et un texte complémentaire.

mardi 1 septembre 2015

Prochaine sortie à l'embouchure du Taravo le dimanche 13 septembre.

L'embouchure du Taravo
depuis la Tour de Micalona

Pour préparer notre prochaine rencontre, 
Guilhan Paradis 
vous propose une étude sur les espèces et habitat du secteur, 
que vous pouvez télécharger en cliquant ici


A très bientôt ! 



 Basse vallée du Taravu
  • Lieu : marais de Pistigliolo, Tanchiccia et Canniccia
  • Intervenant : Guilhan Paradis
  • Thèmes abordés : flore des marais d’eau douce à salée
  • Rendez-vous : croisement de la D 757 (route de Porto-Pollo) et de la D 155 (route de Serra di Ferro) près de l'étang de Tanchiccia 

samedi 15 août 2015

Compte rendu de la sortie du 18 juillet - Zones humides à Ghisonaccia

Sous un soleil de plomb nous avons suivi Guilhan Paradis, notre guide pour découvrir la flore des plages et des zones humides du littoral oriental.

La journée en images :


Un grand merci au professeur Paradis !

Prochaine sortie avec Guilhan, le 13 septembre à l'embouchure du Taravo : venez nombreux !

dimanche 19 juillet 2015

Compte-rendu de la Sortie Forêt de Vizzavona le 20 juin 2015

En cette veille d'été, Achille nous a donné rendez-vous au col de Vizzavona pour un cours de Sylviculture. Nous passons donc la matinée dans la hêtraie en sa compagnie.

Plusieurs stades visibles :
annuelles, vivaces épineuses et forêt
En introduction Achille rappelle que la forêt est le stade ''terminal'' de la végétation. Nous observons, sur une zone non boisée, un des premiers stades de colonisation par la végétation : celui des plantes annuelles. Cette zone du coté Nord de la route a une végétation qui est maintenue basse par l'action de l'homme (parking) et pâturage de quelques herbivores divagants. 
Le stade suivant correspond à l’apparition d’espèces vivaces qui vont s’implanter au milieu des annuelles. On voit aussi sur le site, un stade de fruticées, avec plusieurs espèces épineuses, qui échapperont au pâturage et aux animaux sauvages : Églantier (Rosa sempervirens), genêt... le milieu se ferme lentement.
Le stade suivant correspond à l'arrivée des arbres à graines légères, disséminées par le vent, comme le pin ou, à graines plus lourdes, transportées par les animaux (les glands par les geais par exemple).
Enfin, le dernier stade : le milieu forestier, qui correspondra au climax si les conditions climatiques et édaphiques (sols) le permettent. Quand la forêt est vieillie, quand un arbre meurt et tombe, il créé une trouée et le cycle reprend ; mais les semis des arbres occuperont rapidement l’espace ouvert.

Les résineux, notamment les pins, supportent des sols peu profonds voire pauvres, au contraire du Hêtre, des Chênes et du Sapin. Les forestiers ont l’habitude de classer les essences en « essences d’ombre » et « essences de lumière » par rapport à leur capacité de régénération. Par exemple les pins se régénèrent bien en pleine lumière ; alors que le hêtre et le sapin ont besoin d’un léger couvert pour bien se régénérer. Toutefois, il n'en faut pas trop : l'ombre des hêtres adultes nuit à leurs propres semis.

A Vizzavona, à l'étage supraméditerranéen avec une forte influence montagnarde, les espèces adaptées sont le Hêtre et le Pin laricio. Ces deux espèces sont en effet présentes dans la forêt. Nous sommes ici dans une forêt communale , gérée par l'ONF, elle relève du régime forestier. En 1827, était créé le Code forestier, suite à de graves problèmes d'érosion des montagnes entraînant des catastrophes (Cévennes, Nimes, Alpes...). Il vise à contraindre les communes à une gestion durable des forêts. L’administration des eaux et forêt avait la charge de l'application de ce code, elle est devenue l’ONF (Office national des forêts).

Un taillis régulier de hêtre
Pour les feuillus, on distingue :
- la Futaie : une tige où  fût / du Taillis où plusieurs troncs partent d'une même souche.
- le traitement Régulier : tous les arbres ont le même âge / de l’Irrégulier : plusieurs âges représentés.

La hêtraie située au nord de la route est vielle et constitue un bon réservoir de biodiversité (Chauves-souris). La hêtraie au Sud de la route est plus jeune mais n’est pas dans son optimum stationnelle. A l'abandon, elle a été coupée puis, est devenue une forêt en taillis, qui sont montés très haut : les troncs sont donc nombreux, assez étroits et tordus. En outre, au sol, il n'y a rien (pas de semis), en raison de la densité du feuillage. Elle ne pourra fournir que du bois de chauffage.

Avant de songer à régénérer un peuplement, il faut étudier la station pour y implanter une essence à la fois pertinente du point de vue sylvicole et intéressante économiquement (le meilleur rendement). Ce n'est pas parce qu'il y a déjà une essence que c'est la ''bonne'', notamment si elle a été favorisée par l'homme.

Pour définir la station plusieurs possibilités :
- une étude botanique du site (ici cela va être difficile car il y a peu de plantes au sol),
- une étude pédologique : sol plus ou moins profond.
Les horizons de la litière permettent de nommer l’humus, Ici, la décomposition est assez lente, c'est un humus de type moder. Si la décomposition de la matière organique est rapide l’humus est un mull. Quand la décomposition est très lente et que la matière organique s’accumule on a un humus de type mor.

Mycelis muralis
Coté bota, il faut se fier aux plantes ''indicatrices'' qui nous permettent de caractériser le milieu et ses potentialités et donc de la valoriser au mieux (cf catalogue des stations de l'ONF de Corse). Ici, le cortège floristique est surtout constitué par des plantes de grande amplitude écologique, il y a peu de plantes indiquant les changements de stations.
Quelques plantes indicatrices :
- de sol sec à très sec: disparition de la fougère aigle (Pteridium aquilidium) , qui est une plante de grande amplitude.
- de sol assez sec à assez frais : Pteridium aquilidium, Fraisier (Fragaria vesca), Geranium rotundifolium, Gaillet croisette (Cruciata laevipes), Luzules de Forster (Luzula forsteri) et du Piémont (L. pedemontana), Festuca heterophylla.
- de sol frais : La laitue des murailles (Lactuca muralis  /ex= Mycelis muralis), Sanicle d'Europe (Sanicula europaea), Melica uniflora, le Houx, Renoncule laineuse (Ranunculus lanuginosus),

Ici, le milieu est frais, le hêtre est donc à sa place. En outre, la pente est faible, ce qui lui permettra de croître en station favorable. Alors qu'en face, au nord, le hêtre est dépérissant, montrant qu'il n'est probablement pas à son optimum ; le pin laricio serait plus adapté. 

Achille, notre guide dans la hêtraie
Le hêtre doit être éclaircit rapidement dès qu’il atteint 8 à 12 m de hauteur. On choisi les plus belles tiges (désignation) et on abaisse leur densité. Il faut au moins 3mm de largeur sur le cerne annuel (rayon) sinon le bois est ''nerveux'' et ne peut convenir aux usages nobles. En terrain acide, le cœur du hêtre peut être rouge, ce qui est considéré comme un petit défaut. Un beau bois de hêtre (au moins 6 m de tige droite sans nœud) avec des cernes larges et réguliers peut être vendu 100 euros le m3 pour des meubles ou du placage. Un élagage artificiel permettra d'éviter les nœuds sur les arbres désignés.

Après l'essence, le sylviculteur doit choisir un âge d'exploitabilité, et adapter le traitement pour atteindre ses objectifs (par exemple 60 cm de diamètre, à 80 -120 ans selon la richesse du sol). Plus il y a d'individus, plus les hêtres monteront à la recherche de la lumière et grossiront peu : il faut donc aussi effectuer des éclaircies régulières, qui ont un coût. A la fin de l’exploitation, il y aura 70 à 80 tiges par hectare. La sylviculture du hêtre est très exigeante, c’est elle qui donne sa qualité aux bois produits et les erreurs sont difficiles à rattraper. Ici par exemple, seule l'utilisation du bois pour le chauffage est envisageable. Dans certains secteurs, un rattrapage est envisageable en éclaircissant les jeunes futaies ou les taillis. Les arbres ne doivent pas dépasser un rapport hauteur /diamètre de 100 à 110 sous peine de constituer un peuplement fragile où on ne peut plus intervenir en coupe.



Nous passons alors dans l'Allée des tilleuls (Tillia cordata), plantée le long de l'ancienne route nationale. Sur leur tronc, le lichen Lobaria pulmonaria, signe que même en bordure de route nationale, l'air est encore pur !



Parquet de régénération 
Achille nous présente ensuite un exemple de ''parquet'' de régénération : ici, une coupe rase a été réalisée suivi d'une plantation, car il n'y avait pas de semencier autour, en 1990. Aujourd'hui, on observe des ''gaulis'' (jeunes arbres donc le tronc tien dans une main), qui deviendront ensuite des ''perchis''. Il faudra ensuite éclaircir, c'est à dire enlever les arbres les moins beaux, pour avoir du hêtre de qualité. Attention toutefois à ne pas trop éclaircir, car la lumière ferait repartir les gourmands (→ nœuds), qu'il faudra ensuite élaguer (coût).

Plus loin, une futaie claire, où il y a eu une coupe de régénération. Ces travaux sont prévus par un plan forestier d'aménagement proposé par l'ONF à la commune, visant à atteindre les objectifs fixée par elle. Ce plan de gestion couvre 20 années en précisant les dates des travaux à venir et les crédits d'entretien forestier à prévoir. Le sol est toujours limoneux et parmi les plantes indicatrices de milieu frais, notons, le gaillet à feuilles rondes (Galium rotundifolium), une Epervière (Hieracium  sp.), le fraisier (Fragaria vesca), Mycelis muralis et la Fétuque hétérophylle (Festuca heterophylla) reconnaissable à son toucher rapeux.


La pluie arrivée pour le déjeuner nous a empêché de traiter du Pin laricio l'après midi, mais nous y reviendrons à l'occasion de la sortie à Aïtone en août ! Merci à Bernadette de nous avoir abritée...

Le diaporama de la journée :



Enfin, Bravo à Sandra, qui a découvert un nouveau lichen (toxique et mortel en cas d’ingestion) pour la Corse : Letharia vulpina, sur un pin laricio, il est reconnaissable à sa couleur particulière.


Prochaine sortie Forêt à Aïtone, le 2 août 2015 
A très bientôt !



vendredi 3 juillet 2015

Cette semaine, des conférences de Jacques Gamisans en Corse du Sud




Jacques Gamisans propose 5 conférences début juillet dans toute le Corse du sud.
Une bonne façon de commencer les vacances intelligemment !

Levie: 4 juillet 17h 
Vicu (o): 6 juillet 16 h 30 
Cuzzà (Cozzano):7 juillet 17 h 
Ste Lucie de Portivecchju: 9 juillet 18 h 
Petrusella:10 juillet 18h 30


dimanche 28 juin 2015

Compte-rendu de la sortie à San Giovanni di Moriani

Et voici , enfin, les photo de la sortie du 17 mai, le long du sentier botanique de San Giovanni di Moriani, merci aux photographes !


Et à très bientôt pour le compte rendu sur la hêtraie de Vizzavona la semaine dernière qui s'est trouvée raccourcie par l'orage ...

mercredi 27 mai 2015

U Cardu vous propose deux sorties ce week end !

Fin de semaine chargée pour U Cardu !
 

Samedi 30 mai Scala de Santa Regina
  • Lieu : ancien sentier de la Scala
  • Thèmes abordés : maquis du mésoméditerranéen
  • Rendez-vous : à 10h à Pont de Castirla
     sur le parking avant le pont en venant de Francardo ou de Castirla






    ainsi que la sortie Vigie flore de l'année, à Porticcio
     
    Dimanche 31 mai Cauro
    attention RDV à 9H30
    Lieu : Cauro
    Thèmes abordés : maille Vigie Flore
    Rendez-vous : cimetière de Porticcio au départ du Mare a Mare
     
     
     
    A bientôt sur le blog pour le compte-rendu de la dernière sortie sur le sentier botanique de
    San Giovani di Moriani

dimanche 3 mai 2015

Commande de FLORA CORSICA

U Cardu se propose à nouveau d'organiser une commande groupée de la dernière édition de FLORA CORSICA auprès de l'éditeur.

Conditions :
  • être à jour de sa cotisation 2015 auprès d'U Cardu (10,00 €)
  • prix de la flore 55,00 € TTC
  • U Cardu prend en charge les frais de port
  • délai de réponse pour passer commande : 31 mai 2015

Contactez l'association à l'adresse suivante : u-cardu@wanadoo.fr


dimanche 26 avril 2015

Compte-rendu de la journée à Corte

Samedi 18 avril, s'est tenu la première réunion d'U Cardu, le diaporama suivant vous montre les premières découvertes de 2015, insitu et sous la loupe binoculaire. Merci au CPIE Centre Corse pour le prêt de la salle.




Prochaine sortie, Dimanche 17 mai à San Giovani di Moriani : venez nombreux !!

dimanche 12 avril 2015

L'AG étant passée, le programme des sorties 2015 est en cours de préparation...

mais vous pouvez d'ores et déjà retenir la date du samedi 18 avril pour une première mise en bouche !

Nous découvrirons le matin les plantes de nos rues et l'après-midi sera consacré à un atelier en salle (prêtée par le CPIE Centre Corse) sous les binoculaires. 

RDV à 10h00 sur le parking de la citadelle à Corte.





  1. Hepatica nobilis - L'anémone hépatique - Avril 2015 - Castaniccia

jeudi 2 avril 2015

Assemblée générale !

En ce début de printemps, U Cardu se réveille :


Anacamptis morio subsp. Longicornu
(= Orchis Longicornu) (P!)
Orchis à long éperon
Bonifacio mars 2015
Ophrys tenthredinifera
Ophrys à grande fleurs (P!)
Bonifacio mars 2015

l'AG 2015 d'U CARDU se tiendra
vendredi 3 avril à 18h, 
salle d'escrime, complexe de Chabrières 
à Corte.

Merci à ceux qui ont bien voulu répondre à notre questionnaire, à ceux qui se sont proposés pour organiser des sorties et à nos amis mycologues de nous avoir transmis leur programme pour 2015 !

Nous vous attendons nombreux.